Le Valentin le Désossé de la politique française, ex-bras droit du fou du Puy, occupe le premier plan du show médiatique depuis sa nomination place Beauvau.
Notre ravi du Béarn et premier ministre l'a nommé exprès pour faire écran à l'impéritie et la nullité à venir de son gouvernement et ça marche. Preuve que Bayrou est capable de quelque initiative.
Le gars Bruno, qui a son rond de serviette sur la chaîne de Bolloré, annonce la couleur : il se contentera de hochements de tête et de commentaires sur l'actualité du fait divers lors de ses déplacements en fanfare pour faire mouiller la ménagère en proie au sentiment d'insécurité. Pour le concret et les décisions, on repassera.
Mais les caméras et les micros filent à coup sûr le melon, alors il commande du sondage par paquet de douze et entrevoit un avenir radieux : président de LR et pourquoi pas candidat pour 2027. Il se mêle de politique étrangère en s'en prenant directement à l'Algérie. Il sait qu'il se cassera les dents, comme d'autres avant lui sur le sujet, mais seul compte le show -comme dirait le simplet de la maison-blanche. L'électorat de droite et d'extrême devient un steak trop juteux pour le laisser au petit Bardella, puisque la justice à poussé mamie chaton dans les orties.
C'est tentant, mais, à droite, faudra faire la queue au guichet.
La politique française en cette fin de quinquennat, en est réduite à une suite d'impossibilités et d'insignifiance. Chacun nage dans le couloir de l'autre, pour finir dans la bousculade habituelle des campagnes présidentielles.
Heureusement que les vacances d'été arrivent. Mon beauf le touriste ne manquera pas de me donner des occasions de venir dans ce blog grincer des dents, de temps en temps.